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Euro contre dollar
Lequel survivra à l’autre ?
Myret Zaki • Joël Marchetti • Andreas Höfert
Euro contre dollar
Lequel survivra à l’autre ?
Myret Zaki • Joël Marchetti • Andreas Höfert
Depuis près de 2 ans, la mort de l’euro a fait les gros titres et son cours est arrivé à la quasi-parité avec le franc suisse. Le dollar, lui, restait considéré comme une valeur refuge. Pourtant, le billet vert est tombé à près de 70 centimes contre le franc ces dernières semaines, et les cours de l’or attestent de son déclin, peut-être irréversible. Alors que la crise de l’euro s’aggravait ces derniers mois, on réalisait simultanément combien l’endettement américain posait problème pour le statut de monnaie de réserve du dollar. Laquelle de ces deux monnaies survivra à l’autre ? Le dollar restera-t-il la monnaie de référence ? L’euro a-t-il l’espoir de figurer parmi les monnaies fortes de demain? Est-on arrivé au bout d’un système qui nous obligera à de profondes innovations dans le domaine financier et monétaire? Pour en débattre, le chef économiste d’UBS, Andreas Höfert, sera face à Myret Zaki, rédactrice en chef adjointe de Bilan.
En partenariat avec l’AIP (Association Industrielle et Patronale), UBS, Bilan et Payot Libraire.
Domaine(s) :
économie
Mots clé :
États-Unis
Europe
monnaie
Myret Zaki
Myret Zaki est journaliste économique. Elle a été responsable des suppléments financiers du quotidien Le Temps et rédactrice en chef du magazine économique suisse Bilan. Elle a publié plusieurs best-sellers aux éditions Favre liés à l’actualité financière : « UBS, les dessous d’un scandale » (2008), « Le secret bancaire est mort, vive l’évasion fiscale » (2010), « La fin du dollar » (2011), et « La finance de l’ombre a pris le contrôle » (2016).
Joël Marchetti
Journaliste à la RSR, La Première.
Andreas Höfert
Docteur en économie de l’Université de Saint-Gall, avec une spécialisation en macroéconomie internationale et économétrie, Andreas Höfert a d’abord travaillé quatre ans comme chercheur et prévisionniste pour le Centre de recherches conjoncturelles de l’EPF Zurich (KOF/EPFZ). Il était en même temps chargé de cours à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich et à l’Université de Zurich. Depuis 1999, il travaille chez UBS, d’abord comme économiste senior dans le Group Economic Research au siège, puis responsable de la recherche économique suisse, avant de prendre la direction de la recherche économique globale au sein de Wealth Management Research. De 2006 à 2009, il a occupé la fonction de chef économiste global et Deputy Head UBS Wealth Management Research à New York. Actuellement, il est chef économiste chez UBS Wealth Management et Swiss Bank.
La réforme de la fiscalité dans le canton de Neuchâtel
Opportunité économique ou recul de l’idéal social ?
Joël Marchetti • Raymond Clottu • Thierry Obrist • Alain Schönenberger • Daniel Ziegler
La réforme de la fiscalité dans le canton de Neuchâtel
Opportunité économique ou recul de l’idéal social ?
Joël Marchetti • Raymond Clottu • Thierry Obrist • Alain Schönenberger • Daniel Ziegler
Le 3 avril prochain, les Neuchâtelois devront se prononcer sur la réforme fiscale qui pourrait modifier en profondeur la réalité économique du canton. En effet, la réforme proposée par le Conseil d’État vise d’une part à rétablir une égalité entre les entreprises en matière d’impôt et d’autre part à baisser de manière uniforme le taux d’imposition pour les entreprises ; cette réforme s’est vu opposer un référendum qui a abouti. Les citoyens seront donc amenés à choisir entre une plus grande attractivité pour les entreprises et le maintien d’un taux d’imposition considéré comme plus social. La question est bien évidemment d’ordre idéologique : traditionnellement la droite prône une réduction des impôts car elle estime qu’ils briment l’initiative privée; quant à la gauche, elle soutient une imposition qui favorise l’égalité sociale. Mais le débat est également d’ordre technique. En effet, les deux parties maintiennent que leur solution permettra une augmentation globale des richesses de l’État. Pour les partis de gauche, offrir un cadre social fort constitue un atout d’attractivité important pour les entreprises. Pour les partis de droite, c’est bien évidemment le taux d’imposition bas qui sera facteur d’attractivité pour un canton qui ne doit pas rater ce rendez-vous, eu égard au contexte de concurrence fiscale, suisse et européen. Doit-on opter pour le pragmatisme plutôt que pour l’idéal ? Doit-on aller dans le sens du néo-libéralisme ou doit-on défendre le bien-être social ? Pour en débattre, des techniciens – spécialistes en économie et droit fiscal, et des politiciens au cœur des débats idéologiques, le tout modéré par Joël Marchetti.
Conseiller national neuchâtelois, membre de l’UDC.
Thierry Obrist
Avocat spécialisé en droit fiscal suisse et international, chercheur FNS.
Alain Schönenberger
Dr ès sciences économiques et professeur associé à l’Université de Neuchâtel.
Daniel Ziegler
Député POP, membre de la commission de gestion et des finances du Grand Conseil NE.
Franche-Comté et Arc jurassien suisse, mêmes pays?
Vincent Bichet • Isabelle Graesslé • Andy Gross • François Hainard • Philippe Maffre • Bernard Olivier • Joël Marchetti
Franche-Comté et Arc jurassien suisse, mêmes pays?
Vincent Bichet • Isabelle Graesslé • Andy Gross • François Hainard • Philippe Maffre • Bernard Olivier • Joël Marchetti
En partenariat avec le Forum transfrontalier Arc jurassien, dans le cadre de la thématique 2010-2011, le club 44 accueille une table ronde sur le thème de la culture et de(s) identités de la Franche-Comté et de l’Arc jurassien suisse. Pour introduire cet intense échange, Jacques-André Tschoumy rappelle une première fois les liens et les dissemblances qui unissent ou séparent les deux régions.
L’animateur de la soirée le journaliste Joël Marchetti donne tout d’abord la parole à Vincent Bichet, maître de conférences en géologie, et membre du laboratoire chrono-environnement à Université de Franche-Comté. En s’appuyant sur sa formation scientifique, V.B présente le principal élément naturel qui unit les deux régions : le massif du Jura et plus particulièrement sa haute chaine. [00:16:00]-[00:34:00]. Bernard Olivier, professeur agrégé d’histoire et géographie, président des Sociétés Savantes de Franche-Comté évoque l’appartenance à divers royaumes durant le Haut Moyen-Age, le morcellement des territoires, les différents exodes, la République helvétique, les conséquences politiques de 1815 et les longues traditions artisanale et industrielle qui constituent quelques uns des grands pans historiques des deux régions [00:35:30]-[00:54:00]. Bertrand Forclaz, collaborateur scientifique à l’institut d’histoire de l’Université de Neuchâtel rend compte principalement de la division confessionnelle qui s’est produite progressivement, de manière mouvante et parfois conflictuelle dans les différents territoires jurassiens entre le 16e et le 18e siècle [00:55:00]-[01:19:30].
Durant la seconde partie de la soirée, s’ouvre sur la contribution d’Andy Gross, politologue, conseiller national zurichois et le modérateur de la soirée au sujet de la question identitaire [01:29:00]-[01:43:00]. Puis a lieu un débat nourri et parfois subversif entre Philippe Maffre, secrétaire général aux affaires régionales, Préfecture, Besançon, François Hainard, professeur de sociologie à l’Université de Neuchâtel, les autres intervenants de la soirée et le public [01:43:00]-[02:45:46].
