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La vie-design ou les grâces de l’enfer
Comme la guerre au réel est élégante!
Christophe Gallaz
La vie-design ou les grâces de l’enfer
Comme la guerre au réel est élégante!
Christophe Gallaz
Dans nos cités s’affirme un rêve collectif: au-dessus du peuple empêtré dans son destin, voici la caste des privilégiés qui s’autodésignent en consommant de l’esthétique industrielle appliquée tous azimuts et sous toutes ses formes, qui vont de la publicité jusqu’à l’ordinateur en passant par la fourchette. Une longue prière à la forme des objets quotidiens, comme à celle des corps, pour mieux masquer la brutalité des pouvoirs, des usages et de l’argent.
Christophe Gallaz, né en 1948, vit à Lausanne. Essayiste au cursus académique improbable, il a développé des activités de chroniqueur au fil des années dans Le Matin-Dimanche, Le Nouveau Quotidien, Le Temps, Libération et Le Monde. Auteur de nouvelles et d’essais, de pièces de théâtre, et de livres pour enfants. Quelques prix et distinctions, «beaucoup de doutes».
Villes, solitude & compagnie : réussir une ville ou la rater
Christophe Gallaz
Villes, solitude & compagnie : réussir une ville ou la rater
Christophe Gallaz
Dans le cadre de la troisième soirée du cycle architecture, organisé par SIA Neuchâtel et le club 44, l’essayiste et journaliste, Christophe Gallaz (C.G) s’exprime à son tour sur le thème de la ville.
En esquissant une histoire narrative de la ville, C.G veut mettre en lumière la fonction participative de la ville qui permet non seulement aux habitants de pouvoir partager mais également, plus paradoxalement, de se plonger dans le recueillement.
C.G va même encore plus loin en expliquant que c’est la solitude que nous portons en chacun de nous qui permet de côtoyer de manière fertile l’autre. Avec ses mots, ses paroles qui relèvent de la pensée poétique, l’orateur nous emmène dans son observation parfois rêveuse, souvent critique de l’urbain. Déambulant dans le temps et dans les espaces géographiques, il s’interroge parfois métaphysiquement sur le Beau, le Laid, le superficiel, le durable. Entre les immeubles mal pensés et bien pensant, se trouvent les chemins qui véhiculent les idées culturelles.
Dans la partie finale de sa conférence, la réflexion de C.G sur la ville est exprimée avec encore plus de force dans un écrit lyrique, passé, qu’il partage avec l’auditoire [00:39:00]-[00:48:15].
Lors du débat avec l’auditoire il est question de la ville idéale, du centre-ville déshumanisé, l’importance symbolique des bistrots dans une cité, la ville comme image de la société, la responsabilité du citoyen envers sa cité, l’importance des villages et des rues.
Christophe Gallaz, né en 1948, vit à Lausanne. Essayiste au cursus académique improbable, il a développé des activités de chroniqueur au fil des années dans Le Matin-Dimanche, Le Nouveau Quotidien, Le Temps, Libération et Le Monde. Auteur de nouvelles et d’essais, de pièces de théâtre, et de livres pour enfants. Quelques prix et distinctions, «beaucoup de doutes».
Économie de la connaissance : une nouvelle discipline et une nouvelle ère
Christophe Gallaz
Économie de la connaissance : une nouvelle discipline et une nouvelle ère
Christophe Gallaz
Christophe Gallaz (CG), chroniqueur dans divers journaux et revues, auteur et essayiste, remplace à la dernière minute le conférencier Dominique Forray. Il traite à sa façon du thème de la connaissance. Pour poser sa réflexion, il définit tout d’abord la connaissance qui consiste selon lui à apprendre à connaître et la différencie du savoir qui est un acquis pouvant prendre la forme de la sagesse ou de la pédanterie.
Durant son existence CG a acquis un savoir certain sur les oiseaux et a appris à les connaître. Il se lance avec la complicité de l’auditoire dans une explication poétique de cet être qui a accompagné son enfance. Il fait pour cela appel à la déconstruction matérielle puis à l’imaginaire, permettant ainsi à sa pensée de se libérer un peu plus.
Dans le monde médiatique et les sphères marchandes et publicitaires, les affirmations et les savoirs péremptoires occupent une place de choix, cela permet à leurs auteurs d’avoir l’impression de ne pas sombrer dans le néant. Cela révèle surtout pour CG une peur d’un environnement social et économique que l’on ne maîtrise plus. Ce comportement butte contre les valeurs des personnes, qui ont fait le choix de la connaissance, qui aimeraient prendre le temps de faire la synthèse des informations reçues. Mais CG se pose la question de savoir s’il est encore possible de faire ce travail nécessaire ? Il termine son enchaînement de pensées sur le fonctionnement et le rôle de la culture dans la société du savoir péremptoire.
L’œil chronique : trente ans de voyage/d’écriture entre la presse et la littérature
Christophe Gallaz
L’œil chronique : trente ans de voyage/d’écriture entre la presse et la littérature
Christophe Gallaz
Chroniqueur dans des revues et des journaux Le Matin Dimanche, Le Temps, Libération, Le Monde, Christophe Gallaz est également auteur d’ouvrages littéraires (recueils de nouvelles, essais), de pièces de théâtre, de textes accompagnant des œuvres de peinture et de photographie, et de livres pour enfants traduits en plusieurs langues. Durant cette conférence, il décide d’aborder les thèmes suivants : Son écriture dans les journaux, dans les livres, pour les adultes, pour les enfants.
Son exposé se divise en trois parties : Pourquoi avoir choisi l’écriture comme perspective ? Quelles étapes l’ont amené à devenir chroniqueur dans les journaux et dans les revues? De quelle manière fait-il face à l’actualité ?
L’écriture de C.G trouve son essence dans trois souvenirs mortels de son enfance. Ces évènements "tragiques" se révèlent tellement pesant qu’il ressent la nécessité de transposer ses sentiments sur une page blanche. La voie du journalisme se dessine un peu par hasard par un compte rendu sportif. Mais c’est l’exercice de chroniqueur qui capte rapidement son intérêt. Dans cette espace de liberté, il trouve son style et s’exprime pleinement. A tel point que ces récits ont la faveur de l’édition. Dès lors, il arrive à concilier les exigences du journalisme avec celui de la littérature. Assez facilement même car il trouve dans ces deux domaines plusieurs similitudes.
Face à l’actualité, C.G, le chroniqueur, essaie toujours d’aller au delà des apparences. Il cherche à comprendre, à mettre en lumière les zones d’ombre d’un sujet. Cela demande une grande réflexion et une grande capacité à exercer son esprit critique. Tous les domaines peuvent être traités de cette manière.
Christophe Gallaz, né en 1948, vit à Lausanne. Essayiste au cursus académique improbable, il a développé des activités de chroniqueur au fil des années dans Le Matin-Dimanche, Le Nouveau Quotidien, Le Temps, Libération et Le Monde. Auteur de nouvelles et d’essais, de pièces de théâtre, et de livres pour enfants. Quelques prix et distinctions, «beaucoup de doutes».
Lenteurs helvétiques au temps de la vitesse
Christophe Gallaz
Lenteurs helvétiques au temps de la vitesse
Christophe Gallaz
Dans le cadre des manifestations "Les Vivamitiés’07 - Helvetissima", Christophe Gallaz, journaliste et écrivain pose un diagnostic de la lenteur helvétique.
C.G explique tout d’abord combien il est difficile de définir la lenteur. Il part du principe que si la lenteur permet la plénitude dans l’action ou la pensée, alors c’est positif. Et il reporte cette réflexion dans le cas helvétique : Qu’est-ce que la lenteur suisse fait bien avec le cycle de la vie ou la mort des choses ? Aborder la lenteur en Suisse implique pour C.G d’examiner le thème de la parole en Suisse. Avec quelle énergie cette dernière circule-t-elle ?
C.G part de l’hypothèse que la Suisse s’automutile pour que la confédération puisse perdurer. En façonnant une identité collective, les Helvètes ont refoulé leur identité spécifique. Il illustre son propos par l’exemple de la votation populaire portant sur l’entrée du pays dans l’EEE. A l’automutilation s’ajoute l’auto-admiration. La Suisse dans le panorama international se sent à plusieurs titres comme une exception exemplaire. Cela se fait dans l’esprit collectif avec chagrin et une lenteur protectrice contre les débats capables d’agiter les susceptibilités. En Suisse, les intellectuels et les artistes qui "creusent" sont très souvent discrédités voir démolis.
En donnant une vision subjective et critique de la neutralité, de la "culture du péage" et de la nature du consensus, C.G illustrent le refoulement du langage et de la lenteur helvétique. En évoquant enfin le bonheur, le rapport à l’art, la technique oratoire de Christophe Blocher, C.G pose un diagnostique pas très flatteur de cette lenteur que beaucoup considèrent comme une preuve de sagesse.
Christophe Gallaz, né en 1948, vit à Lausanne. Essayiste au cursus académique improbable, il a développé des activités de chroniqueur au fil des années dans Le Matin-Dimanche, Le Nouveau Quotidien, Le Temps, Libération et Le Monde. Auteur de nouvelles et d’essais, de pièces de théâtre, et de livres pour enfants. Quelques prix et distinctions, «beaucoup de doutes».
Comment vivre ensemble après des années de violence ?
Les exemples de Martin Luther King et Desmond Tutu
Serge Molla • Christophe Gallaz
Comment vivre ensemble après des années de violence ?
Les exemples de Martin Luther King et Desmond Tutu
Serge Molla • Christophe Gallaz
Que faut-il entendre par «résistance non-violente» ? Quels sont ses fondements et par quelles valeurs est-elle nourrie ? Comment peut-elle se pratiquer au quotidien ? Telles sont les questions abordées dans cette conférence.
Christophe Gallaz, né en 1948, vit à Lausanne. Essayiste au cursus académique improbable, il a développé des activités de chroniqueur au fil des années dans Le Matin-Dimanche, Le Nouveau Quotidien, Le Temps, Libération et Le Monde. Auteur de nouvelles et d’essais, de pièces de théâtre, et de livres pour enfants. Quelques prix et distinctions, «beaucoup de doutes».
Avoir la quarantaine ou être en quarantaine ?
Age, compétences, marché du travail
Stéphane Haefliger • Christophe Gallaz
Avoir la quarantaine ou être en quarantaine ?
Age, compétences, marché du travail
Stéphane Haefliger • Christophe Gallaz
Stéphane Haefliger, sociologue, et Christophe Gallaz, écrivain, se penchent sur la place des quadragénaires dans notre société : trop vieux ou trop expérimentés pour le marché du travail ?
Christophe Gallaz, né en 1948, vit à Lausanne. Essayiste au cursus académique improbable, il a développé des activités de chroniqueur au fil des années dans Le Matin-Dimanche, Le Nouveau Quotidien, Le Temps, Libération et Le Monde. Auteur de nouvelles et d’essais, de pièces de théâtre, et de livres pour enfants. Quelques prix et distinctions, «beaucoup de doutes».