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Initiative solaire et réforme fiscale écologique; enjeux et conséquences
Hans-Luzius Schmid • Lucien Keller • Jacques Rossat • Claude Jeanrenaud • Peter Suter • Rémy Gogniat
Initiative solaire et réforme fiscale écologique; enjeux et conséquences
Hans-Luzius Schmid • Lucien Keller • Jacques Rossat • Claude Jeanrenaud • Peter Suter • Rémy Gogniat
Table ronde impliquant de nombreuses personnalités.
Directeur supléant de l’Office fédéral de l’énergie (2000)
Claude Jeanrenaud
Claude Jeanrenaud, professeur honoraire d’économie et de finances publiques à l’Université de Neuchâtel, co-auteur de l’étude sur les coûts et les bénéfices du TransRUN.
Rémy Gogniat
Journaliste, RTN 2001 (Responsable information RTN 2001)
Engagement politique et vingt ans de goulag
Jacques Rossi
Engagement politique et vingt ans de goulag
Jacques Rossi
Jacques Rossi évoque son parcours politique mouvementé.
Né Franz Xaver Heymann, il est le troisième enfant de Martin Heymann, architecte germano-polonais et de Léontine Charlotte Goyet, son épouse française, née en 1877 à Bourg-en-Bresse.
À la suite de l’indépendance de la Pologne en 1920, la famille Heymann s’installe à Varsovie. mais sa mère meurt et son père devient préfet à Kutno, puis directeur du département d’urbanisme au ministère de l’Enseignement supérieur. Franciszek fait ses études secondaires au lycée.
En 1927, il s’inscrit à l’École des arts appliqués de Poznań, et devient adhérent au Parti communiste polonais. L’année suivante, il interné pendant 6 mois, puis il poursuit ses études à l’École des beaux-arts de Cracovie. Envoyé à Berlin par le Parti communiste, il fut affecté, grâce à ses talents de polyglotte (il parlait huit langues), à la section des relations internationales (OMS) du Komintern qui le « prête » aux services secrets de l’Armée rouge. Il voyage alors à travers l’Europe en accomplissant des missions techniques, tout en poursuivant des études dans diverses universités européennes, dont l’École des beaux-arts de Berlin, l’École des langues orientales de Paris (il y obtint un diplôme sous un nom d’emprunt), l’université de Cambridge en 1932, l’École des langues orientales de Narimanov à Moscou.
En 1937, alors qu’il est agent de liaison avec les Républicains espagnols à Valladolid, il est convoqué à Moscou lors des purges de l’URSS stalinienne et est condamné à huit ans de camp de redressement par le travail pour espionnage au profit de la France et de la Pologne. Envoyé au goulag en tant que zek, il en ressort en 1958, pour être exilé en Asie centrale où il est assigné à résidence à Samarcande jusqu’en 1961, date à laquelle il est rapatrié en Pologne.
De 1964 à 1977, il devient chargé de cours en langue et littérature française à l’université de Varsovie. Après avoir pris sa retraite, il effectue de nombreux séjours en France, au Japon et aux États-Unis.
Il revient se fixer définitivement en France en 1985, d’abord dans la Drôme, puis à Marseille, Paris et enfin Montreuil-sous-Bois. Il obtient la nationalité française par décret le 9 août 1990.
Après plusieurs accidents vasculaires cérébraux, il entre à l’Institution de religieuses polonaises Saint-Casimir à Paris en 2001, où il meurt trois ans plus tard.
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Source : Article Jacques Rossi de Wikipédia en français (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Rossi)