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Les stupéfiants; leur trafic, leurs effets et leur contrôle
S.P. Sotiroff
Les stupéfiants; leur trafic, leurs effets et leur contrôle
S.P. Sotiroff
M. S. P. Sotiroff, membre de la division des stupéfiants de l’Organisation des Nations Unies, présente une conférence sur les stupéfiants, leur trafic, leurs effets et leur contrôle. Il débute son exposé en expliquant la raison d’une division des stupéfiants à l’ONU. Elle n’existerait pas si les hommes se contentaient d’utiliser les stupéfiants uniquement pour des raisons médicales. Il affirme que c’est loin d’être le cas et qu’il y a parallèlement au marché légal un marché illégal qu’il faut tenter d’éradiquer. M. Sotiroff dresse un classement des stupéfiants et de leurs effets. Il définit quatre catégories de stupéfiants. Premièrement, l’opium et les opiacés (substances dérivées au sens large de l’opium) sont cultivés de façon légale en Yougoslavie, en Turquie, en Iran, en Inde (premier producteur), et en Afghanistan. Les régions à culture illicite sont la Birmanie, la Thaïlande, la Chine, le Laos et le Mexique. L’opium est traditionnellement et légalement utilisé pour être fumé ou pour en extraire des alcaloïdes comme la morphine qui sera transformée en codéine dans le but de devenir un analgésique normal. Dans le marché illégal, l’opium est transformé en morphine ou en héroïne, drogues qui seront à inhaler ou injecter dans le corps. Deuxièmement, la feuille de Coca qui est localisée dans le centre ouest de l’Amérique du Sud en Bolivie, au Pérou, et en Colombie principalement. La propriété de la cocaïne, selon M. Sotiroff, ne servirait pas comme un antidouleur mais comme un coupe faim dans certaines tribus sud-américaines. Troisièmement, le chanvre ou cannabis qui se cultive pratiquement partout sur terre. Les hommes peuvent soit fumer les bourgeons, on parle dès lors de marijuana, ou créer des sortes de "tablettes de pain" appelées du haschisch. Quatrièmement, des stupéfiants synthétiques sont crées par les hommes. Ces drogues, débarrassées de leurs effets secondaires, auraient le pouvoir de soigner les malades. Dans la suite de son exposé, M. Sotiroff expose les effets de ces différentes drogues. Les stupéfiants ralentissent les fonctions digestives, masquent les douleurs dues aux maladies organiques, rendent l’homme dépendant physiquement et psychologiquement, modifient les représentations spatiales et temporelles. Il propose de faire respecter dans les pays du monde les quatre points suivants pour lutter contre les stupéfiants. Il faudrait prévenir la population, contrôler le marché légal et illégal, lutter contre les trafiquants et aider les individus en grandes difficultés. Il raconte une anecdote pertinente vécue en Thaïlande concernant le marché illicite de l’opium [00:50:25 - 00:54:53]. Il termine son discours en affirmant que le trafic de stupéfiants est aujourd’hui sous contrôle, dans sa grande majorité, par la division des stupéfiants de l’ONU.