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Que faut-il penser des sciences dites occultes?
Rémy Chauvin
Que faut-il penser des sciences dites occultes?
Rémy Chauvin
M. Remy Chauvin (RC), Maître de recherches au Centre national de la recherche scientifique et professeur de psychophysiologie à la Faculté des sciences de Strasbourg. Les sciences occultes, appelées aussi sciences parapsychologiques, désignent un ensemble de courants spirituels et mystiques préoccupés par les forces mystérieuses du cosmos et de l’homme. L’occultisme est souvent associées à des notions surnaturelles, mystérieuses, qui ne peuvent être comprises par la «science officielle», supposée matérialiste. Les médiums, les cartomanciens et autres scientifiques occultes ont traversé les siècles avec leurs expériences, pas toujours réelles, correctes ou vérifiables. Vers 1943, les sciences occultes se sont installées plus fortement sur le terrain des expériences, notamment avec les recherches de Rhine. Avant lui, on constate des évènements paranormaux, mais souvent saugrenus et très contestés. RC donne quelques exemples. Puis il passe à la description et à l’analyse des expériences de Rhine, qui ne concordent pas souvent avec les positions des scientifiques. Néanmoins, Rhine et par la suite RC et d’autres chercheurs tentent de prouver que statistiquement, et non scientifiquement, les sciences occultes existent et qu’il y a des évènements paranormaux qui se manifestent dans notre univers.
M. Rémy Chauvin (RC), maître de recherches au Conseil national de la recherche scientifique, chargé de cours à la Sorbonne et éminent spécialiste de la physiologie et du comportement social des animaux (RC), expose dans cette conférence les résultats de l’étude comparative du comportement de l’homme et de certains animaux. RC commence son exposé par une brève introduction philosophique, dans laquelle il aborde les différences entre les termes "esprit" et "matière" et "intelligence" et "instinct". RC se penche ensuite sur la comparaison entre l’homme et l’animal sous le double point de vue des fonctions affectives et des fonctions intellectuelles ou de raisonnement. A travers de nombreux exemples, tels que les émotions liées à la reproduction chez les oies sauvages ou la hiérarchie stricte qui existe dans un groupe animal, RC démontre les nombreuses analogies existantes entre l’homme et l’animal du point de vue des fonctions affectives. RC passe alors aux fonctions intellectuelles [37:45]. Même si l’on admet que l’émotionnalité est très proche entre l’homme et l’animal, il reste ce qui distingue l’homme : son côté intellectuel. RC se demande jusqu’où vont les capacités des animaux dans cette direction. Il remarque, encore une fois à l’aide d’exemples tels que la conception des nombres chez certains oiseaux, que les animaux ont à disposition des ressources psychiques extraordinaires dont ils ne paraissent pas se servir. RC conclut en déclarant que si comme il l’a demontré, les scientifiques connaissent fort bien les ressemblances entre l’homme et l’animal, il y a une chose qu’ils connaissent encore mieux: les différences. En effet, les animaux ne possèdent pas le langage. Par langage, RC entend, non pas un moyen de s’exprimer, mais cette possibilité indéfinie de recombinaison des symboles qu’est le langage humain et que les animaux ne possèdent absolument pas.